Epreuve d'effort

Pénibilité
Pénibilité nulle
20 min d'intervention

A quoi ça sert ?

Cet examen permet d’évaluer le fonctionnement du cœur pendant un exercice physique. Il est indiqué le plus souvent en cas de douleur thoracique ou d’essoufflement, ou dans le cadre du dépistage chez des patients à haut risque cardiovasculaire. Si anomalie, une pathologie coronarienne chronique est suspectée nécessitant l’organisation d’examen complémentaire. Un examen normal est rassurant mais ne permet de prédire la survenue aigue d’un accident coronarien à distance.

Centre de consultation

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04 72 44 04 40
cm@cardiopole.fr

4ème étage Nord
173 rue Léon Blum
69100 Villeurbanne

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Comment ça marche ?

Vous vous mettez en tenue de sport (torse nu pour les hommes, brassière pour les femmes, short ou pantalon confortable, baskets). Le cardiologue positionne des électrodes sur votre poitrine et dans votre dos et un brassard à tension sur votre bras pour permettre un enregistrement continu de l’ECG et une surveillance de la tension artérielle.

L’opérateur vous donnera le signal de départ et les consignes de vitesse (60 à 70 tours par minute généralement). La résistance augmente progressivement toutes les 1 à 2 minutes (elle est exprimée en puissance développée en WATT). Le test est interrompu au moment où la fréquence cardiaque atteint une valeur cible (calculée selon votre âge) ou selon les consignes du cardiologue. L’effort est interrompu progressivement afin d’éviter les baisses de tension artérielle avec une récupération de quelques minutes. L’ECG d’EFFORT est réalisé dans une pièce équipée d’un matériel de réanimation, d’un chariot d’urgence et d’un défibrillateur.

Cet examen peut être couplé à une échographie cardiaque pour augmenter la sensibilité du dépistage de la maladie coronaire, pour appréhender le fonctionnement des valves cardiaques ou évaluer les pressions intracardiaques à l’effort.

Est-ce douloureux ?

En principe non. Toutefois, si vous souffriez d’une maladie coronaire (coronaropathie), une douleur à la poitrine (ANGOR) pourrait survenir. Vous signalerez tout symptôme à votre cardiologue qui pourra décider d’interrompre l’examen et de vous administrer des médicaments comme la trinitrine. Si vous souffrez de problèmes articulaires (genoux, hanches ou dos) signalez-le avant le début du test.

Y’a-t-il un risque?

Le taux de complication est inférieur à 1 pour 1000 examens, Le plus souvent, il s’agit d’un trouble du rythme ou plus rarement d’un infarctus du myocarde. Le taux de décès est inférieur à un pour 20 000 examens. Il convient de relativiser ce risque par rapport au nombre de décès par infarctus du myocarde (entre 10000 et 20000/an en France).

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